Alors que le Français venait de signer un transfert record à Liverpool et d'être appelé en équipe de France, les tabloïds britanniques pointent un écart de conduite du jeune attaquant, créant sa première tourmente outre-Manche.

L'été flamboyant d'Hugo Ekitike vient de connaître sa première ombre. Alors que le jeune attaquant vivait un rêve éveillé – un transfert fracassant à Liverpool pour 95 millions d'euros, des débuts tonitruants sous le maillot rouge avec trois buts en quatre matches, et une première convocation en équipe de France – les tabloïds britanniques sont venus jeter un pavé dans la mare.

La machine médiatique anglaise, redoutablement efficace pour exalter les héros comme pour démolir les idoles naissantes, s'est emparée d'un "écart de conduite" du natif de Reims. Les journaux à sensation, toujours avides de scandales, pointent du doigt le comportement du Français, créant ainsi sa première tourmente outre-Manche.

Ce rebondissement contraste violemment avec l'ascension météorique qu'il connaissait depuis son départ du Paris Saint-Germain. À Anfield, Ekitike semblait pourtant avoir trouvé sa terre promise, marquant presque à volonté et s'attirant les louanges de tout le football anglais.

Son efficacité précoce n'avait d'ailleurs pas échappé à l’œil vigilant de Didier Deschamps. Le sélectionneur des Bleus, qui suivait déjà le joueur depuis son passage à Francfort, lui a offert sa chance en convoquant le phénomène de 21 ans pour pallier l'absence de Rayan Cherki.

"Qu'il continue à avoir une bonne efficacité avec Liverpool. C'est très bien", avait modestement commenté Deschamps, tout en reconnaissant son "potentiel pour être en équipe de France". Des mots qui résonnent aujourd'hui alors que le jeune attaquant doit faire face à sa première tempête médiatique, véritable rite de passage dans le monde impitoyable du football anglais.