La Cour suprême brésilienne rejette son ultime recours, confirmant l'incarcération de l'ancien footballeur pour viol collectif. Neuf ans de prison ferme scellent le destin de l’ex-star internationale.

La prison de Tremembé, à 150 kilomètres de São Paulo, reste et restera la résidence forcée de Robson de Souza, plus connu sous le nom de Robinho. La Cour suprême brésilienne a rejeté ce lundi le dernier recours déposé par ses avocats, scellant définitivement le sort de l'ancien prodige du football brésilien.

Incarcéré depuis mars 2024, l'ex-attaquant du Real Madrid et du Milan AC purge une peine de neuf années de prison pour un viol commis en réunion en 2013. Ce crime avait été perpétré dans une boîte de nuit milanaise alors qu'il évoluait sous les couleurs rossonere, victimisant une jeune Albanaise de 23 ans célébrant son anniversaire.

La longue bataille judiciaire qui a conduit l'ancien international brésilien derrière les barreaux est un labyrinthe complexe de procédures et d'accords internationaux. Condamné une première fois en Italie en 2017, puis définitivement par la Cour de cassation italienne en 2022, Robinho avait trouvé refuge dans son pays natal, protégé par une Constitution brésilienne qui interdit l'extradition de ses citoyens.

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